Art interne : le Hsing i

Publié le par autresartinternes

Les arts martiaux opposent les formes «internes» à celles des formes «externes» ou «dures». La philosophie des arts internes met l’accent sur un travail «interne» appelé neigong, développé grâce à des exercices de qi gong, au lieu d’un renforcement «externe» de type musculaire. Ainsi le Hsing i (ou xingyi quan) qui signifie « poing de la forme et de l’intention », se pratique et se caractérise par des mouvements du corps et de l'esprit. L'association permet de libérer des actions réflexes, et d'agir en toute conscience.

La discipline du Hsing i recouvre l’étude des cinq éléments : l’eau, le bois, le feu, la terre et le métal, et se pratique à mains nues ou avec armes, seul ou avec partenaire. L'accent est mis sur la subordination des mouvements du corps au contrôle du mental par les cinq concepts de combat, de directions de frappes, mais aussi des cinq façons de bouger et des cinq manières de tonifier les organes. Les formes que le corps prend sont une manifestation externe de l'état interne de l'esprit.

Parmi les arts de combat chinois, la pratique du Hsing i est l’une des plus austères car l’entraînement y est constitué de répétitions perpétuelles de techniques offensives, dynamiques et sobres. La pratique assidue du Hsing i permet d'atteindre le niveau suprême d’accomplissement où la technique rejoint la nature et où le pratiquant devient un artiste.

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